Aurores boréales : une belle occasion se dessine ce soir
Chasseurs d’aurores, c’est votre chance! Les occasions d’en observer seront nombreuses ce soir.
Un spectacle céleste pourrait venir conclure le week-end en beauté. Une tempête géomagnétique se rapproche de la Terre et devrait provoquer des aurores boréales de bonne intensité dans la nuit de dimanche à lundi. Avec un indice Kp de 5,67 à son plus fort, le phénomène lumineux pourrait même se manifester plus au sud qu’à l’habitude.
Bon à savoir : L'indice Kp est un indicateur d'activité géomagnétique, allant de 0 à 9. On l'utilise souvent pour déterminer la probabilité d'observer des aurores dans plusieurs régions données.
Presque toutes les régions du Québec seront dans la zone de visibilité, à l’exception de l’extrême sud. Mais ce sont surtout les régions de l’ouest et du centre qui auront les plus belles conditions d’observation. L’Abitibi-Témiscamingue et l’Outaouais jusqu’à la Mauricie auraient une nuit dégagée, tandis qu’un épais voile de nuages devrait se maintenir sur le reste du territoire.
De bonnes conditions
Habituellement, les aurores s'observent le mieux entre les mois de septembre et d'avril, lorsque les nuits sont plus longues, plus noires, mais aussi plus fraîches! En ce début mai, être dehors pour observer le ciel devrait être un peu plus agréable. Les températures seront d’ailleurs légèrement au-dessus des normales, avec 4 degrés à Val d'or et jusqu’à 11 degrés à Gatineau.
Une autre bonne nouvelle : le maximum devrait être atteint au moment où la nuit est la plus sombre, soit entre 23 h et 2 h du matin. La Lune restera également discrète puisqu’elle entrera bientôt dans sa première phase (nouvelle lune), lors de laquelle elle disparaît complètement du ciel nocturne.
Il est conseillé de se rendre dans des zones dégagées et éloignées de toute pollution lumineuse pour optimiser ses chances de voir le phénomène dans toute sa splendeur. Comme pour toute observation, la patience est de mise, car bien que les prévisions soient favorables, elles restent imprévisibles.
Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.
